Une semaine plus tôt, il avait été retrouvé gisant sur la chaussée à Kawéni, dans des circonstances encore floues rapporte L’Info Kwezi.
Cette fois, la violence a tué.
Le jeune garçon avait été découvert gravement blessé au bord de la route, non loin du quartier Douka Bé. Pris en charge par les secours et transféré au Centre hospitalier de Mayotte, son pronostic vital était engagé dès les premières heures.
Son décès a été confirmé dans la soirée de dimanche.
Le parquet a ouvert une information judiciaire dès samedi. Un juge d’instruction a été désigné, et le commissariat de Mamoudzou est en charge de l’enquête.
« L’auteur de l’agression est activement recherché », a précisé le procureur de la République, qui espère qu’un retour volontaire du suspect pourra être obtenu.
Ce nouveau drame vient s’ajouter à une série d’événements violents touchant Mamoudzou et ses environs. Ces dernières semaines, quinze mineurs ont été déférés pour des faits de caillassage. La plupart étaient inconnus de la justice, preuve inquiétante d’une radicalisation brutale de certains jeunes livrés à eux-mêmes.
« Il faut faire comprendre à cette jeunesse que la vie a un prix », a souligné le parquet.
Dans les rues de Kawéni, l’émotion se mêle à l’épuisement. L’enquête se poursuit, mais le sentiment d’impunité persiste. Les habitants, les familles, les éducateurs tirent la sonnette d’alarme : la prévention est en échec, la peur gagne du terrain.
La rédaction adresse ses plus sincères condoléances à la famille endeuillée.