Trois associations – Mayotte Nature Environnement, France Nature Environnement et le Gepomay – ont annoncé avoir déposé un recours devant la justice rapporte Mayotte La 1ère.
Elles dénoncent un projet mené « au prix du patrimoine naturel mahorais », pointant notamment le rejet de saumures toxiques dans le lagon, la destruction d’habitats protégés et le défrichement d’arrière-mangroves déjà classées en danger critique par l’UICN. Parmi les espèces menacées, le Crabier blanc, un héron rare, serait directement impacté.
Depuis des mois, les associations multiplient les alertes. Leurs courriers et un recours gracieux ont été rejetés par la préfecture, qu’elles accusent de manquer de transparence sur le choix du site et le calendrier des travaux. Selon elles, l’autorisation d’occupation temporaire a été accordée sur la base d’études environnementales incomplètes et non respectées.
Si l’usine promet une production de 10 000 m³ d’eau par jour pour mettre fin aux coupures d’eau, les associations plaident pour des solutions alternatives : réduction des fuites, récupération des eaux de pluie, forages maîtrisés et préservation des écosystèmes.



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