L’homme de 38 ans qui avait tenté de maîtriser les flammes a succombé à ses blessures le 6 mai, dix jours après le sinistre rapporte L’Info Kwezi.
Selon les premiers éléments recueillis par les forces de l’ordre, le feu aurait été allumé de manière intentionnelle. Les auteurs, identifiés comme un groupe de jeunes du quartier, auraient pris la fuite à l’arrivée des forces de l’ordre. Une enquête est en cours pour les localiser et les interpeller.
Sur place, trois personnes avaient été blessées :
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L’homme de 38 ans, grièvement brûlé en tentant d’éteindre l’incendie, avait été transporté d’urgence par le SMUR dans un état critique.
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Une femme enceinte, incommodée par les fumées.
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Un jeune homme de 21 ans, blessé à la tête après avoir été frappé par une pierre.
Les deux derniers avaient été hospitalisés sans pronostic vital engagé, mais le sort du trentenaire a basculé. Son geste héroïque lui a coûté la vie.
Avec le décès du principal blessé, les qualifications juridiques évoluent : ce qui était jusqu’alors une affaire de violences volontaires avec mise en danger pourrait désormais être requalifié en homicide. Reste à déterminer si l’acte était prémédité, ou s’il sera considéré comme un homicide involontaire aggravé par des circonstances criminelles.
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