Les faits remontent au 12 août 2022. Ce jour-là, les médecins du centre hospitalier de Mayotte avaient tenté en vain de réanimer le nourrisson avant d’en constater le décès rapporte Mayotte La 1ère.
Le certificat médical évoquait immédiatement un « syndrome du bébé secoué », un diagnostic qui a orienté l’enquête vers la mère, âgée à l’époque de 21 ans.
Placée en garde à vue quelques semaines plus tard, la jeune femme, d’origine comorienne, a fini par avouer les faits. Seule à son domicile, elle aurait secoué violemment son enfant, agacée, selon ses mots, parce qu’il « faisait des grimaces ».
Elle aurait également giflé et griffé le nourrisson près de l’œil. Des gestes fatals qui ont provoqué de graves lésions cérébrales.
Devant les jurés, la mère a reconnu sa responsabilité, évoquant un moment de perte de contrôle. Le ministère public a requis huit ans de prison, une peine finalement confirmée par la cour.
Le verdict, sobre mais lourd, met un terme à deux années d’instruction autour d’un drame familial qui a profondément choqué Mayotte.
Pour les professionnels de santé et du social, ce drame rappelle l’urgence de renforcer la prévention autour de la parentalité et de la petite enfance.



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