Le cadavre sans vie de la petite Nadjwa reposait à quelques centaines de mètres de son domicile. Une scène d’horreur qui ne laissait aucun doute sur le sort tragique qu’elle avait subi. Une énorme pierre reposait lourdement sur son thorax, témoignant d’une violence inouïe. En examinant attentivement le corps sans vie de la fillette, les enquêteurs ont également relevé des marques de coups sur son corps meurtri. Face à cette découverte insoutenable, les voisins et les gendarmes ont été immédiatement alertés.
Un homme, présentant des signes de déficience mentale, a été appréhendé par les gendarmes à proximité des lieux du drame. Il a été placé en garde à vue afin d’être entendu dans le cadre de l’enquête en cours. Selon les informations préliminaires, l’individu aurait avoué être l’auteur de ce crime abominable. Les autorités ont confié la suite des investigations à la section de recherche de Mamoudzou, afin de faire toute la lumière sur cette affaire sordide.
La jeune Nadjwa résidait à Mayotte depuis un peu plus d’un an. Originaire d’Anjouan, elle était venue sur l’île pour recevoir des soins médicaux suite à une fracture du bras. Elle était scolarisée en CE1 dans le village de Bandrélée et vivait chez sa tante, la sœur de son père biologique, qui était resté à Anjouan. C’est après les cours, en ce triste lundi, que Nadjwa se serait rendue à la plage de Ngnambadao pour laver son linge, avant d’être confrontée à son destin tragique.
Crédit photo: Gendarmerie de Mayotte