Les autorités avaient choisi le parking-relais d’Hajangoua pour incinérer ces détritus, en misant sur un régime de vents favorable pour diriger les fumées vers la mer rapporte le Journal de Mayotte. Cependant, un changement soudain de la direction du vent a orienté les émanations directement vers le village, plongeant les habitants dans une atmosphère irrespirable, chargée d’odeurs de plastique et de caoutchouc brûlés.
Cette situation a provoqué l’indignation des résidents, d’autant plus que les autorités avaient assuré que le brûlage serait immédiatement interrompu en cas de modification des conditions météorologiques. Or, il semble que cette promesse n’ait pas été tenue ce matin-là. Les habitants expriment leur inquiétude face aux risques sanitaires potentiels liés à l’inhalation de ces fumées toxiques.
Les services de l’État, en collaboration avec l’association Hawa Mayotte, sont chargés de surveiller la qualité de l’air et d’assurer le suivi de ces opérations de brûlage.