Dans les services de santé, la tendance inquiète, même si toutes les réponses ne sont pas encore connues rapporte Mayotte La 1ère.
Entre le 8 et le 14 décembre, 135 cas ont été confirmés au Centre hospitalier de Mayotte, soit une augmentation de moitié en une semaine. Un chiffre qui tranche avec le pic de l’hiver précédent, plafonné autour de cinquante cas hebdomadaires. Pour les épidémiologistes, la dynamique est claire : la circulation du virus est plus intense et plus précoce que lors des saisons précédentes.
Reste une question sensible : celle du variant K, identifié en métropole et réputé plus contagieux. À ce stade, aucune confirmation formelle de sa présence sur l’île. Les analyses nécessaires sont en cours, mais les autorités sanitaires rappellent que la majorité des souches actuellement détectées à Mayotte appartiennent au sous-type A(H3N2), auquel est rattaché ce variant. S’il ne rend pas la maladie plus grave, il faciliterait toutefois sa diffusion en contournant plus aisément l’immunité existante.
Sur le terrain, la grippe se fait déjà sentir. Fatigue intense, fièvres élevées et convalescences prolongées reviennent dans les témoignages. Certains habitants envisagent désormais la vaccination, quand d’autres redoutent une propagation incontrôlée au cœur de la saison des pluies.
Les professionnels de santé rappellent que le vaccin demeure la protection la plus efficace, en particulier pour les personnes fragiles. Mais face à la poussée actuelle, ils insistent aussi sur des réflexes simples, remis au goût du jour : lavage régulier des mains, port du masque en cas de symptômes et isolement lorsque la fièvre s’installe. Des gestes basiques, mais jugés indispensables pour freiner une épidémie qui, pour l’instant, ne montre aucun signe de ralentissement.



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