Ce mouvement, amorcé il y a deux jours, exprime l’exaspération des salariés face à l’absence de réponses concrètes de leur direction rapporte L’Info Kwezi.
Parmi les grévistes, une mère de famille partage son désarroi : « Je laisse mes enfants à la maison pour aller travailler, avec l’espoir de recevoir mon salaire, mais rien ne vient. On nous parle de redressement judiciaire, mais personne ne nous aide. »
Les agents assurent qu’ils poursuivront leur mobilisation jusqu’à ce que leurs salaires soient enfin versés. « Nous sommes à bout. On ne peut plus vivre dans ces conditions », confie un gréviste.
Les grévistes dénoncent également l’absence de dialogue avec la direction de Durandal. Selon eux, leurs tentatives pour se faire entendre se sont soldées par l’intervention des forces de l’ordre. « Nous sommes allés au siège, mais au lieu de nous écouter, ils ont fait appel à la police pour nous disperser », rapportent-ils avec amertume.
Selon les agents, la situation est d’autant plus frustrante qu’ils ont multiplié les démarches auprès des autorités compétentes, sans succès. « On nous renvoie d’une instance à une autre, sans jamais obtenir de solution. C’est comme si personne ne voulait prendre ses responsabilités », déplore un gréviste.
Face à cette crise, les agents de sécurité de Durandal restent déterminés. Leur revendication est simple : le paiement de leurs salaires en retard. Mais au-delà des mots, c’est une véritable détresse sociale qui s’exprime à travers ce mouvement.