« On nous demande de signer un document sans négocier », a déclaré Souoi Mze Ali, secrétaire du Snuter-FSU, soulignant que les revendications du syndicat portent principalement sur les primes et la précarité des contrats à nos confrères de Mayotte Hebdo. De nombreux salariés du SIDEVAM, certains en poste depuis 15 ans, sont encore sous contrats temporaires de trois ou six mois, sans perspective de titularisation.
Les grévistes exigent également la mise en place d’un comité national d’action sociale (CNAS), en vertu d’une loi de 2007 qui étend le droit à l’action sociale à tous les agents territoriaux. La situation reste bloquée, laissant planer l’incertitude sur la reprise des activités normales du SIDEVAM.