Une mesure nationale entrée en vigueur pour protéger les enfants du tabagisme passif… et en finir avec les plages tapissées de mégots rapporte Mayotte La 1ère.
C’est un décret officiel, publié le 28 juin au Journal officiel, qui acte l’interdiction. Fumer dans les lieux publics de plein air tels que :
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plages,
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abribus,
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jardins et parcs publics,
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enceintes sportives,
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abords des écoles et bibliothèques
expose désormais à une amende de 135 euros, équivalent à une contravention de 4ᵉ classe.
La cigarette électronique, pour l’instant, n’est pas concernée.
Avec seulement 11 % de fumeurs sur l’île (contre 31 % en métropole), Mayotte est loin d’être la lanterne rouge du tabac. Mais la mesure suscite malgré tout des incompréhensions.
« On est à la plage, en plein air, y’a du vent, je vois pas où est le problème ! » lâche une jeune femme, visiblement agacée.
« Après les bars, les trains… maintenant même la mer ?! » ajoute un habitué du front de mer, entre deux taffes.
Certains dénoncent une restriction de liberté, d’autres comprennent mais demandent un peu de bon sens.
« Moi je veux bien faire l’effort, je vais fumer un peu plus loin, hors de la plage », nuance un fumeur régulier croisé à Tsoundzou.
Le gouvernement, de son côté, promet une phase de tolérance pédagogique avant les premières verbalisations. Mais les forces de l’ordre auront bientôt carte blanche pour verbaliser les contrevenants.
Au-delà de la santé publique, la mesure vise à lutter contre la pollution visuelle et environnementale. Chaque été, les mégots jetés dans le sable finissent dans la mer, avec des conséquences désastreuses pour l’écosystème.
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