À l’origine de cette mobilisation, une série de revendications jugées urgentes et trop longtemps ignorées par les autorités rapporte Mayotte La 1ère. En ligne de mire : les conditions de travail, la précarité persistante, mais aussi la reconnaissance statutairede plusieurs métiers-clés de la fonction publique locale.
Le syndicat réclame notamment :
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L’attribution immédiate de la prime Chido pour les agents mobilisés en décembre 2024 ;
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Une régularisation rapide des nominations, afin de résorber les postes vacants et les statuts précaires ;
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Un reclassement des ATSEM en catégorie C, en attendant une reconnaissance législative en catégorie B ;
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Le passage progressif des policiers municipaux en catégorie B d’ici 2030, avec application immédiate du décret n°2011-444 permettant aux maires de nommer les agents éligibles ;
Le SNUter-FSU prévient : sans avancées concrètes et rapides, la mobilisation s’annonce massive et durable. La grève pourrait fortement impacter les écoles, les services administratifs, les crèches, les centres techniques et la police municipale, entre autres.
En toile de fond, c’est aussi une demande de reconnaissance pleine et entière du statut des agents mahorais, encore souvent relégués à des positions inférieures à leurs homologues de métropole.
Les regards se tournent désormais vers les autorités locales et nationales. Le compte à rebours est lancé.