Depuis le 12 juillet, aucun nouveau cas n’a été recensé rapporte Mayotte Hebdo. Avec un total de 221 cas confirmés depuis le début de l’épidémie le 18 mars dernier, dont 199 acquis localement et 22 importés, le bilan est lourd : cinq décès directement liés à la maladie, et deux autres décès partiellement attribuables au choléra.
L’ARS, en partenariat avec Santé publique France, se félicite de l’efficacité des mesures déployées pour contenir l’épidémie. Dès l’apparition du premier cas aux Comores en février, un plan de riposte a été mis en place à Mayotte. Celui-ci prévoyait non seulement la détection rapide des cas suspects et la prise en charge à l’hôpital, mais aussi des interventions à domicile pour désinfecter les lieux de vie, vacciner les proches des malades et traiter les personnes en contact direct. Ces efforts combinés à des campagnes de prévention ont permis de limiter la propagation du choléra sur l’île.
Une campagne de vaccination ciblant les quartiers précaires a également été menée, permettant de protéger près de 35 000 personnes. Les rampes d’eau, installées en période de crise, ont été maintenues pour garantir des conditions d’hygiène suffisantes et empêcher tout retour de l’épidémie. L’ARS a salué l’implication des professionnels de santé, des autorités et des associations locales dans cette lutte de chaque instant.
Si la situation semble sous contrôle à Mayotte, les autorités restent attentives, notamment en raison de la proximité avec les Comores où de nouveaux cas de choléra continuent d’être signalés. De plus, l’approche de la saison des pluies, favorable aux maladies hydriques, exige un niveau de surveillance renforcé. L’ARS rappelle que les mesures d’hygiène de base, comme l’utilisation d’eau potable et le lavage régulier des mains, demeurent essentielles pour prévenir de nouvelles infections.
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