Âgé de seulement quatre ans, un petit garçon a agressé un camarade de six ans à l’aide d’une lame de rasoir, lui infligeant une profonde blessure au visage. Les secours, immédiatement dépêchés sur place, ont transporté la victime au centre hospitalier de Dzoumogné, où elle a été prise en charge en urgence rapporte L’Info Kwezi.
Les témoins, encore sous le choc, peinent à comprendre comment un enfant si jeune a pu manipuler un objet aussi dangereux. L’incident, d’une violence inouïe pour des enfants de cet âge, soulève de lourdes questions sur la surveillance parentale et l’exposition des plus jeunes à la brutalité.
Mais le pire ne s’est pas arrêté là. Peu après les faits, la mère de la victime, envahie par la colère, s’est retournée contre la mère de l’auteur présumé, la frappant violemment à coups de bâton. Cette dernière souffrirait de plusieurs hématomes, bouclant ainsi une spirale de violence où les adultes ont pris le relais de leurs enfants.
Ce déchaînement, aussi absurde qu’inquiétant, illustre une réalité glaçante : la violence s’apprend parfois avant même de savoir lire ou écrire. Elle se transmet, s’observe, se banalise, jusqu’à devenir un langage courant dans certains foyers.