Un épisode qui s’ajoute à une série d’événements similaires dans d’autres établissements, révélant selon elle une défaillance inquiétante du système de protection des élèves rapporte le Journal de Mayotte.
Pour la FCPE, cette affaire constitue un « signal d’alerte majeur ». Comment six mineures ont-elles pu quitter un collège en pleine matinée sans être repérées ? Pourquoi leurs absences n’ont-elles été signalées qu’en fin d’après-midi ? Autant de questions posées par l’association, qui estime que l’école a failli à sa mission essentielle : garantir la sécurité et la présence des enfants dont elle a la responsabilité.
Le communiqué, ferme et sans nuance, évoque la nécessité d’examiner toutes les pistes — y compris celle d’une aide extérieure ou d’une influence qui aurait facilité la disparition des adolescentes. Sans pointer de coupable, la FCPE estime qu’aucun scénario ne doit être écarté.
Face à ce qu’elle décrit comme des « failles structurelles », la fédération avance cinq mesures urgentes :
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une enquête administrative exhaustive en lien avec la justice ;
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un renforcement strict de la surveillance aux entrées et sorties ;
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un dispositif d’alerte immédiat en cas d’absence non justifiée ;
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un accompagnement renforcé pour les élèves vulnérables ;
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une coopération accrue entre Éducation nationale, protection de l’enfance et collectivités.
À Mayotte, où les risques d’exposition des jeunes sont particulièrement élevés, la FCPE demande des réponses rapides et visibles. Pour elle, chaque disparition en milieu scolaire est inacceptable : « L’école doit redevenir un lieu sûr, capable de protéger tous les enfants. »
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