Chaque détenu partageait sa cellule avec trois autres codétenus, l’une des cellules se trouvant au rez-de-chaussée et l’autre au premier étage rapporte Mayotte La 1ère.
Selon les premières constatations du médecin, les décès seraient dus à une overdose après injection de stupéfiants. Parmi les victimes, l’un avait été condamné pour le meurtre de Christophe Brousset en 2016, un crime pour lequel il avait été jugé en mars 2023. L’autre détenu était en détention provisoire.
L’enquête en cours se concentre sur deux questions principales : comment cette drogue a-t-elle pu entrer dans l’enceinte de la prison, déjà considérée comme une « vraie passoire » par certains, et comment les détenus ont-ils pu se la procurer. Il est à noter que la prison de Majikavo est confrontée à une surpopulation carcérale grave, avec un taux de 236%, rendant difficile pour les gardiens la surveillance et l’interception des paquets lancés de l’extérieur dans la cour de la prison.
Ces décès soulignent les défis sécuritaires et sanitaires auxquels sont confrontées les prisons surpeuplées, notamment en matière de contrôle des substances illicites et de maintien de l’ordre. Les autorités poursuivent leurs investigations pour éclaircir les circonstances exactes de ces tragédies et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir.