Si la majorité de ces cas – dix – sont importés, deux ont été contractés localement, confirmant ainsi une transmission autochtone du virus rapporte Mayotte Hebdo.
À ce jour, aucun décès ni hospitalisation n’a été enregistré. Mais les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour endiguer la propagation. Entre le 31 mars et le 4 avril, plus de 1.100 habitations ont été inspectées, dont 754 foyers de moustiques identifiés. Parmi eux, 228 présentaient des larves ou des nymphes de moustiques, confirmant un risque réel d’expansion du virus.
Les équipes de lutte antivectorielle de l’ARS poursuivent leurs interventions de terrain cette semaine à Bandrélé, M’tsamboro, Hajangoua, Pamandzi et M’ronabeja, avec des actions de traitement et de sensibilisation au cœur des foyers.
Les autorités rappellent l’importance de la prévention individuelle :
- Éliminer tous les points d’eau stagnante autour des habitations,
- Dormir sous moustiquaire,
- Utiliser des répulsifs adaptés,
- Et consulter rapidement un médecin dès les premiers symptômes : fièvre soudaine, douleurs articulaires, fatigue intense.
Alors que l’épidémie reste pour l’instant contenue, Mayotte reste vulnérable, en particulier dans les zones densément peuplées et mal assainies. La vigilance de chacun est essentielle pour éviter une flambée épidémique.