Dans le district de Maroantsetra, deux personnes sont portées disparues, emportées par les eaux, tandis qu’à Anivorano Nord, un homme a perdu la vie après la chute d’un arbre, selon les informations du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC). Les recherches se poursuivent pour évaluer l’ampleur des pertes et des dégâts rapporte Mayotte La 1ère.
Si la grande ville d’Antsiranana a été relativement épargnée, ce sont les villages excentrés qui ont payé le plus lourd tribut. Plus de 200 ménages ont été touchés, et les inondations massives ont détruit ou gravement endommagé des habitations. Les familles déplacées ont été regroupées dans des centres d’accueil improvisés, mais les conditions restent précaires.
Les routes, déjà fragiles dans cette région, ont été coupées par les montées des eaux. La route nationale menant à Vohémar est désormais impraticable, isolant encore davantage les zones touchées et compliquant l’acheminement des secours.
Le passage de Dikeledi est un coup dur pour Madagascar, qui peine encore à se relever des dégâts causés par Chido le mois dernier. Les infrastructures, déjà vulnérables, n’ont pas résisté à cette nouvelle épreuve. Les vents violents et les pluies torrentielles ont ravagé des récoltes, plongeant de nombreuses familles dans une situation d’extrême précarité.
Face à cette catastrophe, les autorités malgaches appellent à l’aide internationale. Le BNGRC coordonne les efforts pour venir en aide aux sinistrés, mais les besoins en nourriture, en eau potable et en abris sont immenses. Dans un pays déjà marqué par une insécurité alimentaire chronique, chaque heure compte pour éviter une crise humanitaire majeure.
Pendant que Madagascar évalue les conséquences de Dikeledi, Mayotte reste sous alerte rouge, affrontant à son tour les répercussions de ce cyclone dévastateur. Le suivi de la situation est primordial, et d’autres informations sont attendues dans les prochaines heures.
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