La récente école Koungou Maraicher en est un exemple frappant : les élèves n’ont eu qu’une heure de cours par jour pendant la deuxième semaine de rentrée, à cause des coupures anticipées.
Le « chemin de l’eau« , conçu pour garantir l’approvisionnement en eau des établissements hospitaliers et scolaires, semble inopérant pour de nombreux établissements. Pourtant, un dispositif était censé relier toutes les écoles secondaires et une majorité des écoles primaires à cette voie d’approvisionnement. De plus, des cuves ont été mises à disposition pour pallier les coupures relève le JDM.
Néanmoins, des écoles à Koungou restent non raccordées à ce dispositif, suscitant des inquiétudes et des interrogations. De son côté, la SMAE semble éprouver des difficultés à identifier clairement les écoles bénéficiant du « chemin de l’eau« .
Afin de préserver l’hygiène malgré les restrictions, des mesures ont été proposées, notamment limiter la quantité d’eau utilisée pour la chasse d’eau et stocker l’eau potable dans des jerricans pour les élèves.
Le recteur Jacques Mikulovic a souligné l’importance de la présence en classe pour la réussite des élèves. En cas de fermeture d’école, un « protocole pédagogique dégradé » serait mis en place, offrant un enseignement réduit mais essentiel.
L’ensemble de la situation suggère que des solutions à long terme doivent être recherchées pour assurer le bien-être et l’éducation des élèves à Mayotte.