À l’entrée de l’établissement, des syndicalistes dénoncent un management qu’ils qualifient de méprisant et maltraitant rapporte L’Info Kwezi.
« Nous sommes mobilisés pour dire stop au mépris et à la maltraitance dont nous sommes victimes », a déclaré une syndicaliste, exprimant le ras-le-bol général des personnels hospitaliers. Cette mobilisation fait suite à un premier préavis de grève déposé le 6 janvier dernier, resté sans réponse satisfaisante de la direction selon les syndicats.
Au cœur des doléances, les syndicats réclament notamment :
- La suppression du nouvel organigramme, jugé inadapté, pour une réaffectation des responsabilités aux services concernés.
- Une reconnaissance officielle et concrète du travail des agents, avec des mesures valorisantes.
- La priorisation de la formation et du recrutement local, plutôt que l’embauche de personnel extérieur.
- Une revalorisation de l’indexation de vie chère, portée à 75%.
Les syndicats reprochent également à la direction de ne pas accorder suffisamment d’importance aux conditions de travail difficiles des agents sur un territoire déjà marqué par de lourdes contraintes.