Au cœur de leurs revendications : la réouverture des maternités de Mramadoudou et Dzoumogné, la transformation des CMR en hôpitaux de proximité, et surtout, des conditions de travail décentes pour les soignants, au service d’une prise en charge humaine pour les patients rapporte Mayotte La 1ère.
« Nous ne demandons pas des privilèges, mais simplement le respect et la dignité dans les soins et les conditions d’exercice », résume un gréviste présent sur le piquet.
Le syndicat SUD Santé Sociaux Mayotte appelle désormais l’ensemble de la population, les syndicats, les élus et les collectifs citoyens à rejoindre le mouvement.
Une tentative de médiation avait pourtant eu lieu le 13 juin. La direction du CHM s’était engagée à étudier l’ouverture de nouveaux lits de médecine et de pédiatrie, ainsi qu’à déployer une équipe mobile d’urgence avec une sage-femme. Mais les grévistes y ont vu une réponse partielle et insuffisante. Depuis, le ton s’est durci.
« La direction choisit la répression salariale et la fermeture du dialogue social, plutôt que l’écoute des besoins criants dans les services mère-enfant », dénonce le syndicat dans un communiqué incendiaire.
Le conflit s’enlise, les salaires des grévistes sont amputés, et les conditions dans certains services continuent de se détériorer. SUD Santé alerte sur les locaux insalubres, les inégalités au sein des équipes, et la mise en danger des femmes enceintes et des nouveau-nés, faute de moyens et de personnel suffisant.
Les prochaines dates à retenir :
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📍 Lundi 1er juillet : Rassemblement à Dzoumogné
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📍 Samedi 19 juillet : Mobilisation à Mramadoudou
Le message est clair : tant que les maternités resteront fermées et les doléances ignorées, le personnel ne bougera pas. Et à en croire l’ampleur de la mobilisation, l’été pourrait bien être long pour la direction du CHM.