Toute l’actualité de Mayotte
Une balle dans le dos, un quartier en émoi et une affaire qui secoue l’opinion à Mayotte. Jeudi matin, à Kawéni, un jeune homme de 26 ans, sans-papiers et originaire des Comores, a été blessé par balle lors d’une intervention de la Police aux Frontières (PAF).
Un dimanche sous le choc à M’tsangamouji. Tôt dans la journée du 3 août 2025, le corps sans vie d’une jeune femme a été découvert sur la plage de Mliha, allongé sur le sable comme abandonné par la mer.
C’est une nouvelle agression qui jette une lumière crue sur l’insécurité quotidienne que vivent de nombreux Mahorais.
Combani, quartier Mhogoni, nuit du 21 mai 2023. Il est environ 2 heures du matin quand un jeune Comorien de 18 ans s’effondre en sang devant une maison du quartier. Son poumon est perforé, son pronostic vital engagé.
Les affrontements récents entre jeunes sur Petite-Terre ont franchi un nouveau cap, obligeant la justice à agir fermement.
La nuit a tourné au cauchemar dans le village de Miréréni, commune de Tsingoni. Un homme, déjà connu pour des faits de violences, a une nouvelle fois agressé sa compagne avant de mettre délibérément le feu à leur case en tôle, où elle se reposait avec leur enfant.
Ce mardi 10 juin, aux alentours de midi, le centre médical de référence (CMR) de Pamandzi a été plongé dans une atmosphère de tension et d’incertitude.
Les nuits s’annoncent plus calmes, ou du moins mieux encadrées, à Pamandzi et Dzaoudzi-Labattoir. Après une série d’affrontements violents entre jeunes survenus entre le 30 mai et le 2 juin, le préfet de Mayotte a sorti l’artillerie réglementaire : un couvre-feu strict pour les mineurs non-accompagnés, effectif jusqu’au mardi 10 juin.
À Vahibé, un quartier perché sur les hauteurs de Mamoudzou, la peur est devenue une compagne de tous les instants. Vols, agressions, cambriolages : le quotidien des habitants est miné par l’insécurité. Et cette fois, les riverains ont décidé de ne plus se taire.
Ce mardi matin, sur les hauteurs de Bouyouni, un chauffeur de bus scolaire a craqué. À force d’être la cible de projectiles quasi quotidiens, l’homme a décidé de ne plus rester spectateur de sa propre insécurité.
Les rues de Pamandzi ont retrouvé, lundi soir, des airs de guérilla urbaine. Vers 22h30, au rond-point du Mékong, une trentaine de jeunes ont violemment pris à partie une patrouille de gendarmerie.
Pamandzi, salle d’embarquement, 10 mars 2024. Une scène à peine croyable s’est jouée entre les sièges de l’aéroport. Un homme âgé, en béquille, est aujourd’hui condamné pour avoir glissé la main dans le pantalon d’un enfant de 3 ans.