Toute l’actualité de Mayotte
Le 23 décembre 2023, Galiane Lavisse a cru mourir sur le sable de Kani-Bé. Seule face à un homme cagoulé et armé d’une machette, elle a subi une pluie de coups : plus de 30 impacts, une main fracturée, 60 jours d’ITT et 25 cicatrices comme souvenirs.
Coup de tonnerre dans les rangs de la police à Mayotte. Deux fonctionnaires ont été placés en détention provisoire ce lundi 8 septembre, après leur passage devant le juge des libertés.
Le tribunal de Mamoudzou n’a pas tremblé. Ce lundi, en comparution immédiate, deux détenus de Majicavo ont écopé de lourdes peines : sept ans de prison, dont deux avec sursis, pour l’un, et quatre ans, dont un avec sursis, pour l’autre.
La cavale a pris fin samedi soir. Un homme d’une trentaine d’années a été interpellé à M’tsamboro lors d’un banal contrôle routier, mais l’affaire qu’il traîne derrière lui est tout sauf ordinaire.
La nuit du 22 juin a viré au drame sur la route de Majiméouni, dans la commune de Bouéni. Vers 3 heures du matin, une jeune femme a été mortellement percutée par un véhicule.
Pendant que la population célébrait la fête nationale, les services de la justice maoraise étaient en pleine effervescence.
Ce qui devait être, selon eux, une simple « vengeance » s’est transformé en véritable traque d’adolescent. Quatre hommes âgés de 23 à 31 ans ont été arrêtés après avoir violemment agressé un mineur de 15 ans dans le secteur de Majicavo.
C’est une onde de choc qui secoue l’appareil judiciaire réunionnais : deux anciens hauts magistrats ayant exercé à La Réunion font l’objet d’une enquête préliminaire pour corruption et trafic d’influence, selon une annonce du parquet de Saint-Denis ce jeudi.
Ce qui devait être une simple demande de monnaie a viré au drame. En décembre 2022, sur la place publique de Dzaoudzi, un homme alcoolisé poignarde un inconnu… pour avoir refusé de lui donner quelques pièces.
Chaque été, la scène se répète. Un chien affamé erre au bord de la route, un chat miaule derrière une poubelle, désorienté. Leur point commun : ils ont été abandonnés.
Une rancune entre quartiers, des machettes brandies, des visages masqués, et un règlement de comptes digne d’un mauvais film de rue.
À Dzaoudzi, derrière les murs d’une habitation en apparence banale, un réseau d’hébergement précaire a été mis au jour, révélant des conditions de vie indécentes et une pratique qui frôle la marchandisation de la détresse humaine.