Ils protestent contre les attaques récurrentes à la pierre dont ils sont victimes lors de leurs trajets, en particulier sur le tronçon Koungou-Mamoudzou, où aucune desserte n’est actuellement assurée rapporte Mayotte La 1ere.
« Si on ne peut pas être protégés, alors qu’on soit au moins dédommagés », clame un chauffeur en tête de cortège. Ce sentiment de frustration, largement partagé, résume bien l’ampleur du ras-le-bol qui anime les transporteurs scolaires. Depuis le 30 septembre dernier, les syndicats de FO Transports & Logistique, UNCP Mayotte et CFDT Transports ont appelé à un droit de retrait reconductible, en raison des conditions de travail jugées inacceptables.
Les conducteurs dénoncent le manque de moyens pour garantir leur sécurité et réclament une indemnisation pour les dommages subis à chaque incident. « On nous envoie sur des routes dangereuses sans aucune protection » ajoute un autre manifestant. En réponse, un préavis de grève illimitée a été déposé, prenant effet à partir du 8 octobre prochain, si aucune mesure concrète n’est prise.