Seuls les piétons peuvent circuler, tandis que les véhicules restent immobilisés à l’entrée, paralysant une partie de l’activité rapporte L’Info Kwezi.
Dans ce climat de tension, une rumeur a enflammé la matinée : des employés auraient été séquestrés par les manifestants vendredi dernier. Une accusation aussitôt balayée par les grévistes. « Nous avons simplement bloqué l’entrée principale, personne n’a été empêché de partir », assurent-ils, se disant prêts à répondre devant la justice si nécessaire.
Déterminés à faire entendre leurs revendications, les salariés ont décidé de camper sur place afin de maintenir la pression sur la direction. Ils réclament notamment une prime Chido de 3 000 euros, une revalorisation salariale et une amélioration des conditions de travail. En l’absence de négociations concrètes, le mouvement semble s’ancrer dans la durée.