Pour mettre fin à cette pollution visuelle, écologique et logistique, la préfecture de Mayotte a décidé de sortir l’artillerie lourde : un “plan épaves” chiffré à 2,8 millions d’euros vient d’être lancé rapporte Mayotte Hebdo.
Objectif : évacuer les carcasses de navires coulés ou abandonnés, qui gênent la navigation et défigurent le paysage maritime. Si la responsabilité de cette opération relève officiellement du Conseil départemental, celui-ci a confié la gestion du port à la CCI via une délégation de service public.
Les embarcations présentant un risque immédiat pour la circulation maritime ont déjà été extraites, mais les plus complexes restent à traiter. Le nouveau plan prévoit une intervention plus large, coordonnée et financée par l’État, pour rendre au lagon son visage d’antan.
À Mayotte, où les infrastructures portuaires sont vitales pour le transport quotidien, le nettoyage du port est aussi une question de sécurité, d’image et d’écologie.