Toute l’actualité de Mayotte
La nuit a tourné au cauchemar dans le village de Miréréni, commune de Tsingoni. Un homme, déjà connu pour des faits de violences, a une nouvelle fois agressé sa compagne avant de mettre délibérément le feu à leur case en tôle, où elle se reposait avec leur enfant.
Après dix jours de tension et de coupures intempestives, le dialogue s’est enfin branché entre la CGT-Ma et Électricité de Mayotte. Mardi, les deux parties ont entamé une véritable session de négociation, marquant un tournant dans le conflit social entamé le 3 juin.
Ce mardi 10 juin, aux alentours de midi, le centre médical de référence (CMR) de Pamandzi a été plongé dans une atmosphère de tension et d’incertitude.
Mayotte fait face à une montée inquiétante du chikungunya, virus véhiculé par le moustique-tigre. Depuis le 27 mai, date à laquelle le plan Orsec “arbovirose” a été élevé au niveau 3, l’île est entrée dans une phase épidémique confirmée.
Depuis le 2 juin, les routes de Mayotte étaient le théâtre d’un bras de fer tendu entre les chauffeurs de taxi et la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema).
Les nuits s’annoncent plus calmes, ou du moins mieux encadrées, à Pamandzi et Dzaoudzi-Labattoir. Après une série d’affrontements violents entre jeunes survenus entre le 30 mai et le 2 juin, le préfet de Mayotte a sorti l’artillerie réglementaire : un couvre-feu strict pour les mineurs non-accompagnés, effectif jusqu’au mardi 10 juin.
Dans un village longtemps oublié de la carte sanitaire, la santé retrouve une adresse. Jeudi 5 juin, Passamainty a inauguré sa toute première maison de santé.
Préparez vos bougies et rechargez vos batteries : mardi 10 juin, une coupure d’électricité frappera le secteur de Sicotram à Chiconi. Entre 8h et 15h, les habitants devront composer sans courant, prévient Électricité de Mayotte.
À Vahibé, un quartier perché sur les hauteurs de Mamoudzou, la peur est devenue une compagne de tous les instants. Vols, agressions, cambriolages : le quotidien des habitants est miné par l’insécurité. Et cette fois, les riverains ont décidé de ne plus se taire.
Ce mardi matin, sur les hauteurs de Bouyouni, un chauffeur de bus scolaire a craqué. À force d’être la cible de projectiles quasi quotidiens, l’homme a décidé de ne plus rester spectateur de sa propre insécurité.
