Encore marqués par le traumatisme du cyclone Chido, les Mahorais redoutent un scénario similaire pour leurs parents, amis ou enfants vivant sur l’île voisine rapporte Mayotte La 1ère.
Si l’alerte violette a été levée, l’alerte rouge reste en vigueur, permettant aux secours d’intervenir alors que des pluies diluviennes continuent de s’abattre sur l’île. Des rafales à plus de 200 km/h ont été enregistrées au nord du département, arrachant des toitures et causant de nombreux dégâts.
Pour Anzimati, habitante de Mayotte dont la famille vit à La Réunion, l’attente fut pesante : « J’ai vécu Chido ici, donc on sait ce que c’est… J’ai eu peur pour tout le monde là-bas. Heureusement, ils m’ont rassurée, ils disent que le vent et la pluie se sont calmés. »
Sur les réseaux sociaux, les messages de soutien et de solidarité se multiplient, les Mahorais se souvenant trop bien des difficultés traversées après Chido, en décembre dernier.
Dans cet élan de solidarité, une centaine de pompiers et membres de la sécurité civile de Mayotte ont été envoyés sur place pour prêter main-forte aux secours réunionnais.
Selon la préfecture de La Réunion, les conséquences de Garance restent lourdes :
- 145 000 foyers privés d’électricité (soit un tiers des ménages)
- 82 000 personnes privées d’eau courante
- 54 relais de téléphonie mobile hors service et 39 000 abonnés internet coupés
Si aucune victime n’est à déplorer, les dégâts matériels sont considérables. Des équipes de reconnaissance sont déjà mobilisées, notamment dans l’Est de l’île, où les premiers travaux d’urgence débutent avec la pose de bâches sur les toitures arrachées.