La Banque des Territoires vient d’annoncer l’octroi de 180 millions d’euros de prêts pour redonner vie aux infrastructures, logements et services essentiels endommagés par la tempête rapporte Mayotte La 1ère.
Dans un communiqué publié ce mercredi 29 octobre, la Banque des Territoires — branche de la Caisse des Dépôts dédiée aux projets publics et au logement social — précise que ces fonds visent à accompagner la reconstruction de l’île aux côtés des acteurs locaux.
Parmi les priorités figurent :
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la sécurisation du réseau électrique d’Électricité de Mayotte (EDM), 
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la réhabilitation de 1 500 logements gérés par la Société Immobilière de Mayotte (SIM), 
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la remise en état des infrastructures publiques : voirie, éclairage, écoles, bâtiments administratifs et équipements sportifs. 
Sept structures bénéficient directement de ces prêts : cinq communes (Sada, M’tsangamoudji, Mamoudzou, Bandrélé et Bandraboua), le Département de Mayotte et la Cadem (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou).
« Ce plan est le fruit d’un travail étroit avec les acteurs du territoire pour répondre aux urgences tout en préparant l’avenir », a souligné Antoine Saintoyant, directeur de la Banque des Territoires, lors de sa récente visite à Mayotte.
La Banque des Territoires rappelle qu’elle reste engagée dans plusieurs projets structurants du territoire. Parmi eux, la ZAC Dembéni-Tsararano, avec 30 millions d’euros investis pour construire 2 600 logements, des bureaux, commerces et équipements publics d’ici 2027.
Le projet Caribus, réseau de transport urbain porté par la CADEMA, bénéficie aussi d’un prêt de 10 millions d’euros, tandis que le syndicat Les Eaux de Mayotte (LEMA) reçoit un appui pour renforcer ses infrastructures d’adduction d’eau potable, cruciales après la crise hydrique récente.
Enfin, le secteur touristique, frappé lui aussi par Chido, retrouve des perspectives. Un financement de 3,2 millions d’euros a permis la rénovation de l’hôtel Le Jardin Maoré à Kani-Kéli, et d’autres projets hôteliers sont à l’étude à Mamoudzou et Petite-Terre.
Avec ces financements massifs, la Banque des Territoires s’affirme comme l’un des piliers de la reconstruction post-Chido. Reste à transformer ces promesses de relance en réalité durable, sur une île où chaque infrastructure reconstruite est un symbole de résilience.



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