À la place, les lycéens de terminale et les collégiens seront notés en contrôle continu – une décision qui ne manque pas de susciter la colère et l’incompréhension chez de nombreux parents rapporte L’Info Kwezi.
Sous l’impulsion du ministère de l’Éducation nationale, la mesure concerne aussi les filières professionnelles, CAP et BTS : plus question de composer en salle d’examen, c’est désormais le contrôle continu qui va sanctionner le niveau des candidats. Ceux qui n’ont pu effectuer leurs épreuves d’EPS en cours d’année en seront dispensés, et le coefficient attenant sera neutralisé.
Les élèves de terminale bénéficient d’un délai rallongé pour s’inscrire sur Parcoursup. Officiellement, il s’agit de leur accorder un répit bienvenu après les nombreuses perturbations vécues depuis le début de l’année. Mais pour les familles, ce simple ajustement ne répond pas à toutes les interrogations : comment être certain que les jeunes Mahorais posséderont le niveau requis pour accéder aux filières post-bac souhaitées ?
Dans le même temps, les vacances scolaires de mars sont étendues jusqu’au 17, alors même que 45 établissements restent portes closes. Les dégâts provoqués par le cyclone ont en effet rendu de nombreuses salles de classe impraticables, malgré des travaux d’urgence lancés fin janvier.
Face à cette réorganisation qui chamboule l’avenir de leurs enfants, beaucoup de familles expriment leur désarroi. « On nous enlève des épreuves, mais quid de la reconnaissance du diplôme ? » s’interroge la mère d’un lycéen en terminale scientifique. « Peut-on vraiment prétendre à de bonnes études supérieures avec un bac obtenu dans ces conditions ? » renchérit un autre parent.