Et derrière chaque abandon, un humain qui a choisi de fuir ses responsabilités rapporte L’Info Kwezi.
La préfecture de Mayotte rappelle avec fermeté : abandonner un animal est un acte pénalement répréhensible. Le Code pénal est clair : jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende pour toute personne prise en flagrant délit d’abandon.
Et depuis que l’identification des animaux est obligatoire, les propriétaires sont de plus en plus facilement retrouvés. Ils doivent alors assumer les frais liés à la prise en charge de l’animal par les services compétents ou les associations.
Derrière ce geste souvent commis à l’approche des grandes vacances se cachent diverses excuses : départ en voyage, déménagement, séparation, ou tout simplement désintérêt soudain. Mais aucune raison ne justifie de laisser un animal seul, vulnérable, sur la voie publique.
« Un animal n’est pas un objet qu’on jette une fois qu’il dérange », rappelle la préfecture.
« Lui ne vous aurait jamais abandonné. »
Avant de commettre l’irréparable, des alternatives sont à la disposition des propriétaires en difficulté :
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Le confier à un proche de confiance,
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Le placer temporairement en pension,
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Le remettre à une association habilitée, qui pourra lui offrir une seconde chance.
Adopter un animal, ce n’est pas juste pour les câlins du soir. C’est un engagement sur plusieurs années, un devoir de soins, d’affection et de sécurité. Ce n’est pas qu’une question de loi, mais aussi de respect, de compassion et d’humanité.
À Mayotte comme ailleurs, un animal abandonné est un cœur brisé. Et chaque cœur brisé pèse un peu plus sur la conscience collective.