Après des mois de préparation, la troisième phase du chantier entre dans le vif du sujet : le bétonnage de la structure principale rapporte Mayotte La 1ère.
Transféré provisoirement au quai Ballou, le trafic maritime laisse place à une armée d’ouvriers et de scaphandriers. L’entreprise Colas, épaulée par le groupe Océtra pour les opérations sous-marines, mène un travail de précision dans un environnement peu indulgent.
« Sous l’eau, on ne voit rien, on travaille à l’aveugle. Tout repose sur la coordination entre plongeurs et bétonneurs », explique Lucas Andrea, plongeur professionnel d’Océtra.
Le défi est de taille : couler un béton spécial résistant à la corrosion marine, tout en intégrant des éléments préfabriqués en béton armé qui viendront renforcer la structure.
Piloté par la Direction des transports maritimes (DTM), ce chantier s’inscrit dans la modernisation du port de Petite-Terre. Les travaux, estimés à 10,2 millions d’euros, bénéficient d’un cofinancement de l’État et du Département. Ils comprennent également la réfection du parking d’Issoufali et la mise à niveau du quai Ballou.
À terme, le quai Issoufali accueillera les navires de la DTM, améliorant les conditions d’embarquement et la sécurité des usagers. Si tout se déroule comme prévu, les travaux devraient s’achever au début de l’année prochaine, rendant à Dzaoudzi son rôle central dans les échanges maritimes entre Grande-Terre et Petite-Terre.



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