Dimanche soir, un homme a tenté de forcer l’accès à la résidence officielle du préfet de Mayotte, armé d’une barre de fer. Rapidement maîtrisé, l’individu n’a finalement pas été maintenu en garde à vue : son état psychique a conduit à une hospitalisation d’office.
Selon les éléments communiqués par le parquet, le suspect, de nationalité rwandaise, s’en est pris au portail du domicile préfectoral avant d’être stoppé par un agent de sécurité. Les dégâts constatés restent limités à de légères dégradations, mais l’intervention a immédiatement déclenché l’arrivée de la gendarmerie nationale.
Placée en garde à vue pour dégradations d’un bien d’utilité publique, la personne interpellée a tenu des propos jugés incohérents par les enquêteurs. L’examen médical a rapidement mis en évidence une incompatibilité avec la mesure de garde à vue. L’homme, inconnu des services judiciaires et en situation irrégulière, a donc été hospitalisé sans son consentement. Une expertise psychiatrique a conclu à une altération de son discernement.
Si l’affaire ne relève plus, à ce stade, d’une menace opérationnelle, les investigations se poursuivent afin de préciser les circonstances exactes de l’intrusion. Sur le plan pénal, les faits restent passibles de lourdes sanctions théoriques rapporte Mayotte La 1ère.
Dans les heures qui ont suivi, l’incident a suscité de vives réactions politiques. La préfecture avait initialement évoqué un comportement particulièrement menaçant, tandis que plusieurs responsables ont dénoncé une atteinte symbolique à l’autorité de l’État.
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