Depuis la matinée, les habitants affluent, se tenant debout autour de la tombe, partagés entre douleur, incompréhension et colère contenue rapporte L’Info Kwezi.
Le jeune garçon a perdu la vie dimanche soir, à l’issue d’une altercation qui a dégénéré. Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait été violemment frappé à la tête. Un seul coup, d’une extrême violence, aurait suffi à provoquer des blessures mortelles. Les secours, rapidement intervenus, n’ont rien pu faire pour le sauver.
Dans le quartier, le choc est immense. Beaucoup évoquent un climat devenu irrespirable, marqué par des tensions répétées entre groupes de jeunes. Ces dernières semaines, les affrontements se sont multipliés, nourrissant un sentiment d’insécurité croissant. Pour nombre de riverains, la mort de cet adolescent représente un point de non-retour. « On savait que ça finirait mal », murmure un habitant, la voix tremblante.
Alors que la justice tente désormais de reconstituer précisément les faits et d’identifier les auteurs de cette agression mortelle, Tsoundzou pleure l’un de ses enfants. Un drame de plus qui interroge profondément sur la spirale de violence dans laquelle une partie de la jeunesse semble enfermée, et sur l’urgence d’y apporter des réponses avant qu’un autre quartier n’ait, à son tour, à enterrer les siens.
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