Une baisse modeste, presque imperceptible, qui ne suffit pourtant pas à masquer une réalité tenace : sur un an, la vie coûte toujours 1,4 % plus cher rapporte le Journal de Mayotte.
Dans le détail, ce sont les produits manufacturés, l’alimentation et l’énergie qui tirent les prix vers le bas. L’habillement recule nettement (-2,4 %), tandis que les autres biens restent globalement stables. Côté alimentation, la tendance se renverse après un mois de septembre haussier : -0,5 %, portée notamment par une forte baisse des produits frais (-2,4 %). Rien de spectaculaire, mais suffisant pour offrir un répit temporaire aux ménages.
Les carburants suivent la même trajectoire : -1,4 % en octobre. Le gazole perd 5 centimes, le supercarburant un centime. Gaz et électricité, eux, ne bougent pas d’un millimètre.
Mais ce calme apparent cache d’autres hausses. Les services, par exemple, repartent à la hausse (+0,3 %), tout comme les tarifs de transport (+0,6 %), après la traditionnelle baisse des billets d’avion durant la saison sèche.
Sur un an, la photographie est plus préoccupante. L’inflation mahoraise reste plus élevée qu’en métropole (+1,4 % contre +0,9 %). L’alimentation, qui représente 24 % du budget des ménages à Mayotte, flambe à +4,8 %, bien au-dessus du niveau national (+1,3 %). Pour beaucoup de familles, c’est là que le pouvoir d’achat souffre le plus.
Les services suivent la même tendance : +2,6 % sur un an, avec des augmentations marquées dans la restauration, l’hébergement, les réparations de véhicules ou encore les activités récréatives. Les soins de santé, eux, bondissent de +4,6 %, là où la France hexagonale se maintient à +2,1 %.
Un seul rayon affiche une véritable chute : l’énergie. Sur un an, les prix plongent de 7,5 %, largement tirés par la dégringolade du tarif de l’électricité (-18,4 %). Une bonne nouvelle… qui ne suffit pas à compenser les hausses du reste.



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