L’île est devenue cette semaine la première région française à passer en phase épidémique de grippe, selon le dernier bulletin de Santé publique France. Une avance dont elle se serait bien passée rapporte Mayotte La 1ère.
Le seuil d’alerte, fixé à environ 170 cas pour 100 000 habitants, a été dépassé, faisant de Mayotte le seul territoire français où la circulation virale est déjà qualifiée “d’intense”. À ce stade, les données locales restent partielles : le bulletin national ne précise ni le taux de passages aux urgences ni la répartition géographique des cas. Le dernier point régional, daté du 14 novembre, évoquait encore des “cas sporadiques”, mais signalait déjà une alerte précoce avec un taux de positivité supérieur à 5 %.
La situation est d’autant plus surveillée que les Comores font face à une flambée inquiétante. Sur la Grande-Comore, un seul centre de santé a enregistré 160 cas en deux semaines. Les mobilités constantes entre les deux territoires ravivent le souvenir encore récent du choléra, importé au printemps 2024 et largement alimenté par les allers-retours entre l’archipel et Mayotte.
Sur l’île, la campagne de vaccination contre la grippe a débuté le 9 septembre. Elle se poursuivra jusqu’au 31 janvier, avec une priorité donnée aux personnes âgées de plus de 65 ans, aux patients souffrant de maladies chroniques et aux femmes enceintes. Pour ces publics, la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte rappelle que la vaccination est prise en charge à 100 %, à condition de retirer le bon de prise en charge auprès de son médecin ou directement à Kawéni, à la CSSM. L’année dernière, seules 1 292 personnes avaient été vaccinées.



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