Samedi 22 novembre, des analyses de routine ont mis au jour la présence de bactéries dans l’eau distribuée à Bandrélé, Bouéni et Kani-Kéli, rendant le réseau immédiatement suspect. Une annonce brutale, qui fait basculer des milliers d’habitants dans la prudence.
Les résultats, tombés en fin de journée, ont été sans appel : jusqu’à nouvel ordre, l’eau n’est plus considérée comme potable. Les habitants sont appelés à faire bouillir toute eau utilisée pour boire, cuisiner ou même se brosser les dents, une consigne rarement prise à la légère dans une île déjà éprouvée par des périodes de tension sur ses ressources.
En attendant de nouveaux prélèvements, les autorités recommandent de constituer des réserves d’eau bouillie, stockées dans des contenants propres, conservées à l’abri de la chaleur… et à consommer dans les 48 heures maximum. Une routine d’urgence qui s’installe en quelques heures à peine dans les foyers du sud rapporte Mayotte Hebdo.
La surveillance du réseau est désormais permanente. Des équipes techniques se relaient pour comprendre l’origine de la contamination, resserrer les contrôles et tenter d’établir un calendrier de retour à la normale. En attendant, les habitants, eux, n’ont d’autre choix que d’adapter leurs gestes du quotidien, dans l’espoir que l’alerte ne s’installe pas dans la durée.



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