Six kilomètres sous le soleil, six kilomètres pour rappeler que, sur l’île, le silence n’est plus une option rapporte Mayotte Hebdo.
L’initiative s’inscrit dans la campagne Tarimi et porte la signature de l’association Souboutou Ouhédzé Jilaho — « Ose libérer ta parole ». Depuis plusieurs années, ses membres accompagnent des victimes, organisent des espaces d’écoute et tentent de briser les tabous qui étouffent encore trop d’histoires. Pour eux, cette marche n’est pas un simple événement, mais une démonstration de force collective.
Le mois de novembre, consacré à la prévention des violences sexistes et sexuelles, sert de toile de fond à cette mobilisation. Un mois où les statistiques, les témoignages et les réalités du terrain rappellent une vérité brutale : les violences sexuelles restent massives, souvent invisibles, toujours douloureuses.
Sur la ligne d’arrivée, au pôle de Chirongui, les visages sont fatigués mais déterminés. Les slogans scandés durant la marche résonnent encore : protection, écoute, justice. Pour beaucoup de participants, l’essentiel était d’être là, simplement présents, pour montrer à ceux qui se taisent encore qu’ils ne sont pas seuls.



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