Selon une source proche de l’enquête, plusieurs occupants vivaient entassés dans des pièces insalubres, sous la coupe d’un propriétaire soupçonné de tirer profit de leur précarité rapporte L’Info Kwezi. L’intervention n’aurait, pour l’instant, aucun lien direct avec les récents troubles survenus à Mangajou, même si certains habitants, perplexes, évoquent une étrange concordance des faits.
L’opération s’inscrit dans la stratégie conjointe État–mairie pour démanteler les réseaux de marchands de sommeil qui prospèrent dans le secteur Sada–Mangajou. Les éléments recueillis ont été transmis au parquet, qui pourrait ouvrir des poursuites pénales dans les prochains jours.
Le CODAF confirme par ailleurs que ce dossier n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg : trois autres noms circulent déjà, signalés par la population. Des vérifications sont en cours et d’autres descentes pourraient suivre.
Les autorités saluent le rôle déterminant des habitants, dont les signalements ont permis de cibler rapidement ces pratiques illégales. « Sans retours du terrain, ces situations resteraient longtemps invisibles », glisse un enquêteur.



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