Le syndicat dénonce un « climat explosif » marqué par la précarité, l’insécurité et la dégradation continue des conditions de travail rapporte L’Info Kwezi.
Dans son communiqué, la CGT parle d’une situation devenue intenable : retards de salaires à répétition, manque de moyens humains, établissements saturés et violences récurrentes autour des écoles. « Le personnel est à bout, les élèves aussi », écrit le syndicat, qui accuse l’État d’avoir abandonné Mayotte à une austérité budgétaire indécente.
Le syndicat réclame un plan d’urgence pour garantir la sécurité des enseignants et des élèves, ainsi que la mise en place immédiate de négociations. Parmi les revendications figurent l’indexation des salaires sur l’inflation, l’application rétroactive de l’IRCANTEC, le paiement complet des rappels de salaire avant la fin de l’année, et une refonte du calendrier scolaire pour maintenir au moins quinze jours de vacances par période.
À quelques jours de la rentrée du 17 novembre, le rectorat se prépare à une mobilisation d’ampleur qui pourrait paralyser le système éducatif mahorais.
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