Le 23 mai 2025, Faissoili N. se présente à la gendarmerie de Koungou, affirmant être victime de violences conjugales rapporte L’Info Kwezi. Son mari, Marvine S., est aussitôt interpellé et placé en garde à vue. Mais très vite, les enquêteurs relèvent des incohérences majeures dans le récit de la plaignante.
Les constatations médicales vont tout bouleverser : c’est le mari, et non l’épouse, qui présente des traces de coups. Les auditions révèlent qu’une dispute de couple, sur fond de jalousie et soupçons d’infidélité, a dégénéré. Les enquêteurs comprennent alors que la plaignante a probablement cherché à inverser les rôles.
À l’audience, Faissoili N. nie toujours les faits : « Je n’ai pas frappé Marvine », affirme-t-elle d’une voix calme.
Mais les éléments du dossier la contredisent. Plus étonnant encore, son mari revient sur ses déclarations initiales. Il affirme désormais qu’un certain Jamaldine, présent lors de la dispute, serait le véritable auteur des coups. Une version qui laisse le tribunal dubitatif.
La représentante du parquet, visiblement excédée, fustige les deux protagonistes : « On marche sur la tête ! Les deux ont menti. »
Elle évoque même la possibilité de poursuites contre le mari pour fausse déclaration, tout en réclamant une sanction éducative pour son épouse.
Le tribunal a finalement relaxé Faissoili N. des faits de violences, mais l’a reconnue coupable de dénonciation mensongère. Elle devra suivre un stage de citoyenneté dans un délai de six mois et payer 254 euros de frais de justice.