Selon les résultats de l’autopsie, révélés ce lundi, le jeune homme est décédé d’une hémorragie massive causée par des tirs d’arme à feu rapporte Mayotte La 1ère.
Originaire de Labattoir, à Mayotte, mais né en métropole, la victime aurait été touchée aux jambes, a précisé Jean-Michel Bourlès, procureur de la République de Melun. « Une des balles a sectionné une artère fémorale, provoquant une hémorragie fatale », a-t-il déclaré au Parisien. Aucun suspect n’a pour l’heure été interpellé, mais les enquêteurs évoquent un acte « délibéré et violent ».
C’est un promeneur qui a donné l’alerte, en découvrant le corps gisant au bord d’un sentier, dans cette vaste forêt située à une trentaine de kilomètres de Paris. Les gendarmes ont immédiatement bouclé le périmètre, avant de confier l’enquête à la police judiciaire de Versailles, chargée de déterminer les circonstances précises du drame.
Selon les premiers éléments, aucune arme n’a été retrouvée sur place. Les enquêteurs n’écartent aucune hypothèse, mais le scénario d’un règlement de comptes est désormais au centre des investigations.
La nouvelle du décès a profondément bouleversé la communauté mahoraise d’Île-de-France. Le jeune homme devait être rapatrié à Labattoir en fin de semaine pour y être inhumé, selon ses proches.
Sur les réseaux sociaux, les messages de soutien affluent. Beaucoup dénoncent la violence croissante dans certaines zones franciliennes et réclament justice pour la victime.
À Mayotte, la tragédie a ravivé les inquiétudes d’une diaspora déjà marquée par plusieurs faits divers violents impliquant des jeunes originaires du territoire.
« C’est un drame de trop », réagit un proche de la famille. « Ce jeune n’avait que 21 ans, il avait toute la vie devant lui. »
En attendant, les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour identifier les auteurs de ce meurtre, survenu dans un lieu isolé et difficile d’accès. Les résultats des analyses balistiques et téléphoniques devraient, espèrent-ils, faire progresser une enquête pour l’heure sans piste solide.