Sa disparition laisse derrière elle un héritage fort, marqué par un engagement sans faille envers Mayotte et sa jeunesse rapporte Mayotte La 1ère.
Né à Mayotte, formé à l’école des sous-officiers, il avait franchi un cap historique en 2015 en devenant le premier Mahorais à accéder au grade d’officier de gendarmerie. À la tête de la brigade de Pamandzi, il s’était imposé comme un commandant respecté avant de poursuivre sa carrière comme adjoint au commandement de la gendarmerie départementale, où il supervisait la planification des opérations. Entre 2019 et 2022, il avait également assumé la communication de l’institution, contribuant à renforcer le lien entre la population et les forces de sécurité.
Mais au-delà de l’uniforme, l’homme s’était aussi illustré par son engagement associatif. Fondateur des cadets citoyens de la gendarmerie de Mayotte, il avait mis son énergie au service des jeunes en difficulté. Grâce aux actions initiées sous sa présidence, près de 90 % des cadets avaient pu retrouver une voie scolaire ou professionnelle, malgré un fort taux de décrochage initial.
Ses mérites n’étaient pas passés inaperçus : six lettres de félicitations, trois témoignages de satisfaction et une citation à l’ordre du régiment, sans oublier la médaille de la Défense nationale échelon Or reçue en 2024, saluaient son parcours exemplaire.
Homme discret et humble, il résumait sa carrière par cette phrase devenue emblématique :
« J’ai atteint mon Everest par un chemin de crête. Pour autant, je suis un militaire comblé, car ma carrière m’a offert bien plus de satisfactions que de frustrations. »
Sa disparition provoque une vive émotion au sein des gendarmes, mais aussi parmi tous ceux qui ont croisé sa route. À travers son engagement et ses convictions, le capitaine Hambaly restera une référence et un modèle pour de nombreux jeunes Mahorais.