La confiance, celle qu’on place en ses aînés, en ses éducateurs, a volé en éclats rapporte L’Info Kwezi.
L’affaire, jugée le 22 mai, a révélé des faits d’une gravité rare. L’homme, un enseignant du collège Frédéric d’Achery, a profité de la détresse d’une jeune fille cherchant à joindre sa mère. Il a alors franchi toutes les lignes rouges, se rendant coupable d’agression sexuelle. L’horreur a été décrite avec des mots simples mais dévastateurs : caresses sur la poitrine et les fesses, puis contrainte à toucher le sexe de l’agresseur.
Face à la justice, le professeur a tenté de se justifier, plaidant la maladresse ou le malentendu. Des explications qui n’ont pas fait le poids face au témoignage accablant de la victime, qui a eu le courage de porter plainte en affirmant : « Mon ancien professeur a voulu me violer ».
Le verdict est tombé, sans appel : coupable. Loin d’être une simple formalité, la peine prononcée est un message clair : 18 mois de prison avec sursis, assortis de trois ans d’interdiction d’exercer auprès de mineurs. Son nom sera également inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, une marque indélébile qui l’empêchera de nuire de nouveau.
L’affaire du collège de Koungou rappelle que la vulnérabilité des plus jeunes est une responsabilité collective. Elle souligne aussi le courage de cette jeune victime qui, en brisant le silence, a permis de mettre un agresseur hors d’état de nuire.