Motif de la colère : des emplois du temps qualifiés de « catastrophiques », avec des journées interminables et des trous béants en milieu de journée rapporte Mayotte La 1ère.
L’appel avait circulé tout le week-end sur les réseaux sociaux. Dès l’aube, les lycéens ont répondu présents, pancartes à la main, pour dénoncer une organisation qu’ils jugent chaotique. Dans une lettre ouverte signée collectivement, ils pointent une réorganisation de classes arrivée un mois après la rentrée et dénoncent des horaires absurdes : « Comment accepter de se lever à 4h pour n’avoir qu’une heure de cours en fin d’après-midi ? »
Le mouvement dénonce aussi le manque criant de professeurs et le surpeuplement des salles. Certains cours se dérouleraient au CDI, faute de place. D’autres n’ont parfois même pas de salle attribuée. « On ne demande pas la lune, simplement d’être écoutés », résument les élèves.
Ce nouvel épisode prolonge la grogne enclenchée début septembre par les parents d’élèves, déjà mobilisés contre une direction jugée défaillante. Pour l’heure, le rectorat reste silencieux face à cette mobilisation estudiantine, mais la pression monte au lycée de Sada, où parents et enfants semblent désormais unis dans le même combat : celui du droit à une scolarité normale.