Les familles concernées sont désormais suivies par l’Agence régionale de santé, qui a immédiatement lancé une campagne de vaccination rapporte L’Info Kwezi.
Des autorisations parentales ont été distribuées afin d’élargir l’immunisation à l’ensemble des élèves. Le rectorat a été informé et les équipes de santé travaillent en coordination avec les établissements pour limiter toute propagation.
La diphtérie, aujourd’hui rare en métropole grâce à la vaccination, reste une maladie redoutée. Elle attaque la gorge et les voies respiratoires et peut, dans ses formes graves, provoquer paralysies, complications cardiaques ou asphyxie. Sans traitement, elle s’avère mortelle dans 5 à 10 % des cas, surtout chez les plus jeunes.
Si certains parents s’interrogent déjà sur l’origine de ces cas, évoquant l’arrivée de populations non vaccinées, les autorités sanitaires insistent sur l’urgence de renforcer la couverture vaccinale pour enrayer la menace.