Un an et demi plus tard, la justice vient pourtant de prononcer un non-lieu pour le suspect interpellé rapporte le Journal de Mayotte.
Les faits étaient glaçants. Menacée pour son téléphone, la trentenaire avait résisté avant d’être rouée de coups. L’agresseur, décrit avec précision, avait arraché son sac et pris la fuite. Dans la foulée, les gendarmes avaient rapproché cette attaque de deux autres agressions similaires commises dans la commune de Kani-Kéli, toujours avec une machette et le visage dissimulé.
L’ADN d’un homme, Ibrahim (alias Soultoine), avait été retrouvé sur un masque abandonné lors d’une de ces affaires. Arrêté en avril 2024, il niait les faits, affirmant n’être venu que « pêcher ». Malgré une reconnaissance formelle par Galiane, la juge d’instruction a conclu à un manque de preuves : pas de géolocalisation ce jour-là, pas d’empreintes sur les objets, et une identification jugée trop tardive.
Pour la victime, c’est l’incompréhension. « Je l’ai reconnu sans aucun doute », martèle-t-elle. Son avocat a fait appel. Car au-delà de ses blessures, Galiane redoute que l’affaire ne s’éteigne dans l’ombre. « Je veux me battre pour éviter qu’il y ait d’autres victimes. »