Réunis au sein du collectif Ongojou Uni, les parents annoncent qu’aucun élève ne franchira les grilles de l’établissement rapporte le Journal de Mayotte. Ils parlent d’un « blocage symbolique », mais le geste est fort : pour eux, envoyer leurs enfants dans ces salles en ruine équivaut à les exposer à des risques sanitaires et sécuritaires.
Dans un communiqué transmis à la presse, le collectif dénonce des salles de cours abîmées, des conditions d’hygiène précaires, des infrastructures absentes ou hors d’âge. « Nous ne voulons plus que nos enfants apprennent dans ces conditions », déclarent-ils, pointant du doigt ce qu’ils considèrent comme un abandon des autorités.
Le mouvement se veut citoyen et non-violent, mais les parents préviennent : ils attendent des engagements rapides et concrets pour un cadre scolaire digne. Le boycott pourrait se prolonger tant que rien n’est fait.