La grève des agents du STM, menée par l’UDFO, a franchi un nouveau cap, paralysant presque totalement la traversée et plongeant des centaines de passagers dans la confusion rapporte L’Info Kwezi.
À l’aube, seuls les véhicules de secours étaient autorisés à embarquer, laissant sur le quai une foule excédée. Les esprits se sont rapidement échauffés. Vers 9h10, une barge a fini par appareiller depuis Petite-Terre avec près de 620 personnes entassées à bord, bien au-delà des limites de sécurité. Plus tôt, une passagère d’une trentaine d’années avait été victime d’un malaise lors de la première rotation.
Dans la mêlée, certains se tournent vers les taxis-bateaux pour tenter leur chance, mais l’incertitude plane : combien de temps avant que les grévistes ne bloquent aussi cette échappatoire ? Le calendrier rend l’équation explosive : étudiants en départ pour la métropole, vacanciers sur le retour, travailleurs quotidiens… chacun se retrouve prisonnier d’un conflit qui semble s’éterniser.
Face à la colère grandissante, le Conseil départemental promet l’ouverture rapide d’une réunion de crise pour trouver une issue. En attendant, les forces de l’ordre ont dû intervenir dès ce matin pour contenir une foule qui oscillait entre colère et désespoir.