Dernière étape : le collège Halidi-Selemani de M’Gombani, où elle a voulu rassurer parents et élèves à une semaine de la rentrée rapporte le Journal de Mayotte.
Accueillie par une vingtaine de collégiens, la ministre n’a pas hésité à s’asseoir en classe pour aider les futurs sixièmes à résoudre des exercices de maths. Ces élèves participent au dispositif des « vacances apprenantes », censé faciliter la transition vers le collège tout en ravivant les acquis scolaires. Un atelier d’expression leur a aussi permis de mettre des mots sur leurs émotions, un exercice jugé encore essentiel après le traumatisme du cyclone.
Après avoir constaté les réparations menées dans l’établissement, la ministre a assuré que « la rentrée se passera dans de bonnes conditions ». Selon elle, 90 % des écoliers du premier degré auront un emploi du temps complet dès septembre, les autres devant patienter quelques semaines pour retrouver leurs 24 heures de cours hebdomadaires.
Élisabeth Borne a également insisté sur la nécessité de développer des filières d’excellence à Mayotte, pour que les lycéens puissent poursuivre leurs études supérieures sur l’île. « Il y a d’excellents élèves ici, capables de réussir en classes préparatoires. Nous devons leur donner les moyens de le faire », a-t-elle martelé.
Interrogée sur les jeunes sans papiers, la ministre a rappelé que « la scolarisation est inconditionnelle en France », promettant que chaque enfant, quelle que soit sa situation administrative, sera accueilli en classe.
Un message d’optimisme qui contraste avec les critiques des syndicats et associations de parents d’élèves, certains accusant cette visite de n’être qu’une opération de communication.