Douze cas contractés sur l’île ont été confirmés en 2025, la plupart durant le mois de juillet, marquant un revers dans la lutte engagée depuis plus d’une décennie contre la maladie rapporte Mayotte Hebdo.
Sur les sept premiers mois de l’année, les autorités sanitaires ont recensé 66 infections au total, dont 54 importées — en majorité (83 %) depuis l’Union des Comores. Plus d’un tiers des patients touchés ont dû être hospitalisés, et cinq d’entre eux ont nécessité une prise en charge en réanimation. Aucun décès n’a toutefois été rapporté. Le parasite Plasmodium falciparum, réputé pour sa gravité, reste de loin le plus fréquent.
Mayotte, engagée depuis 2014 dans une phase d’élimination du paludisme, voit cette réapparition comme un signal d’alerte. La hausse continue des cas importés, déjà en nette augmentation en 2024, montre que le risque d’implantation durable n’a jamais totalement disparu. Les autorités appellent donc à maintenir une vigilance constante, tant sur la prévention que sur le contrôle des moustiques, pour éviter que l’archipel ne revive les vagues épidémiques du passé.